Costas Ant. Petrakis

Sociologue
de la Communication
et de la Civilisation.
Chargé de cours chez Département des Médias Numériques et de la Communication.
Faculté de la Science de l’information et de l’ Informatique.
Université Ionienne.

Réflexions

Je tiens à m’excuser d’avoir tenté de paraphraser les propos cartésiens « je pense, donc j’existe » en proposant la formule « je pense, donc je dors ».  Je pense que l’existence humaine est assimilée à un sommeil perpétuel. Platon et sa grotte me permettent, peut-être, de dire cela. « Donc » une pensée qui se développe au-delà du sommeil n’existe pas. Moi j’insiste : lorsque je pense, je constate, de manière indistincte, que je dors.

Je pense, tout d’abord, en essayant d’écrire des textes dont le sujet est Dieu, espérant que, de cette façon, je me réveille.

Ensuite, j’explore cet « espace cartésien », ainsi que tous les « espaces » circonscrits par les philosophes, plus ou moins grands. J’essaie de philosopher. Ce n’est qu’une tentative. Je philosophe de manière implicite.

Finalement, je pense à travers la science sacrée. Je suis un scientifique… malgré mes hésitations. J’ai donc le droit d’oser sortir du sommeil pour vagabonder dans le domaine scientifique. Ma pensée scientifique est à la fois lâche et prescriptive. Elle est prescriptive car elle évolue dans le cadre d’un paradigme méthodologique précis. Je ne peux pas tenir un discours scientifique sans être bavard. Je m’en excuse.